J’ai souhaité, quelques jours après la démission du maire de Saint-Brévin, livrer mon sentiment sur ces situations de plus en plus nombreuses. Un « coup de gueule » que j’ai notamment partagé sur les réseaux sociaux.
J’en ai en effet assez de voir notre société devenir de plus en plus violente. Cette violence, théorisée par certains, assumée par d’autres, se matérialise par de plus en plus d’agressions. Des situations qui malheureusement n’épargnent pas les élus et les maires en particulier.
Le Président de la République doit prendre la mesure de l’état de nos territoires : des « petits » élus locaux qui ont de plus en plus difficultés à mener leur mandat ! Impact de l’inflation sur les budgets, législation de plus en plus contraignantes, détresse sociale des administrés… Les démissions se multiplient, la crise s’amplifie et je reste scandalisé par le manque de soutien de l’état à l’égard de ces « fantassins de la République » que sont les maires
Je veux aussi affirmer ici mon soutien à Yannick Morez, maire de St Brevin qui a été victime de multiples insultes et agressions. Mais ne nous y trompons pas, ce ne sont pas ses administrés qui l’ont agressé. Ces violences indignes et abjectes sont l’œuvre de groupuscules d’extrême droite et du parti « Reconquête » d’Eric Zemmour… voilà le vrai visage de l’extrême droite !
Une violence engendrée en réaction à un projet de création d’un CADA (Centre d’Accueil de Demandeurs d’Asile) : des lieux qui doivent pourtant faire la fierté de notre République. Ma commune, Alzonne a bénéficié pendant des dizaines d’années de la présence d’un CADA. Je ne peux que témoigner de l’impact positif de ces structures dans nos communes.
Nous avons la chance d’avoir vu plusieurs de ces demandeurs d’asile devenir des citoyens français qui aujourd’hui travaillent, paient des impôts et s’investissent dans nos territoires et nos associations !
Je ne peux que partager mon inquiétude face à ces discours extrémistes. Nous, « humanistes », nous nous devons en réaction de faire bloc, d’être unis et mobilisés face à cette extreme-droite qui instrumentalise nos projets locaux à des fins politiques et jusque dans nos petites communes diffuse des message de haine et normalise les actes de violence.
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