Union sacrée autour du « 3 »

Carcassonne Agglo Publié le 9 septembre 2014

Gérard Larrat, Régis Banquet, Jean-Claude Pérez et André Viola ont écrit au Président de la République, pour qu’il décide, en sa qualité de chef des Armées, le maintien du 3e RPIMa à Carcassonne.

Après la mobilisation de la population, Carcassonne met son sort entre les mains du chef des armées qui n’est autre que le Président de la République. Dans la campagne menée au nom de «l’union sacrée», l’histoire se souviendra que ce 14-Juillet 2014, dans un courrier signé à quatre mains, Gérard Larrat, Régis Banquet, Jean-Claude Perez et André Viola ont écrit à François Hollande. Dans cette lettre, ces élus, au nom du peuple carcassonnais, demandent au chef de l’État qu’il prononce le maintien du 3e RPMIa à Carcassonne.

Régiment d’élite «dont les récents engagements au Mali ont démontré la pertinence», les élus écrivent dans la deuxième partie de la lettre : «Le 3ème RPIMa fait partie intégrante de la ville de Carcassonne… Mais c’est aussi un élément central de la vie économique de notre ville, de son agglomération et plus globalement de son département.

Ainsi le 3e RPIMa représente à ce jour près de 1 200 emplois directs et près de 3 000 emplois indirects avec un impact sur la vie économique locale s’élevant à plus de 40 millions d’euros par an. Ces masses financières sont d’autant plus vitales pour l’avenir de Carcassonne que nos territoires sont déjà largement touchés par la crise économique.

Et au-delà, il convient de souligner que les familles de nos militaires participent pleinement à la vie de Carcassonne, que cela soit par l’inscription de leurs enfants dans nos établissements scolaires ou l’engagement dans la vie associative de la ville.

Compte tenu de l’ensemble de ces arguments, nous sollicitons votre haute bienveillance afin que vous leviez au plus vite l’incertitude qui pèse sur notre régiment et ce afin que les militaires et leurs familles, les Audoises et les Audois, les élus puissent se projeter avec sérénité dans les projets d’avenir pour notre territoire».

Les restrictions budgétaires imposées par la loi de programmation militaire et la réforme du format des armées nourrissent les inquiétudes en pays carcassonnais. «C’est un sujet qui nous impose de dépasser les clivages politiques, dit Régis Banquet, président de Carcassonne Agglo. Le «3» dissous, c’est 800 enfants de moins sur notre territoire, 40 classes d’école supprimées et autant de postes d’enseignement qui sautent».

La Dépêche du Midi

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