Le temps d’activités périscolaires (TAP), ce sera l’enjeu de la rentrée. Et dès mardi, les responsables politiques et administratifs de Carcassonne Agglo seront probablement dans leurs petits souliers. Bien que l’agglo via le centre intercommunal d’action sociale (CIAS) n’ait pas «la responsabilité organisationnelle» de ces TAP, comme l’a rappelé hier Régis Banquet, le président de Carca Agglo, la collectivité interviendra en appui dans 34 communes, le soir après les cours.
Le grand chambardement est prévu dès mercredi car il y aura désormais cours. Conséquence, les centres de loisirs ne seront plus ouverts que l’après-midi. Pour certaines familles, il devenait donc impossible de récupérer les gosses à la sortie de l’école avant de conduire jusqu’au centre de loisirs. Carcassonne Agglo a donc mis en place un service de navettes, 24 au total. En théorie, la collectivité a tout prévu. Mais Daniel Iché, le président du CIAS, préfère se montrer prudent. «Le réel on va le vivre, mais il y aura forcément des adaptations», prévient-il.
De son côté, Carcassonne Agglo a mobilisé 280 animateurs qui jongleront donc entre les TAP de fin journée, les centres de loisirs mais également pour les TAP d’une demi-journée, le vendredi après-midi dans les quatre communes qui ont fait ce choix (Carcassonne, Caux-et-Sauzens, Lavalette et Montlaur). Indolore financièrement pour les communes – du moins pour cette année, l’État venant en aide aux communes – le temps périscolaire va quand même coûter 500 000 € en transport à Carcassonne Agglo, qui n’a pas souhaité envoyer la facture aux communes.
BH – Source : La Dépêche
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