Cela ne peut plus durer : parlons-nous, écoutons-nous

Autres Publié le 24 décembre 2018

On ne peut pas accepter l’inacceptable. Cela suffit… Carcassonne a été le théâtre ce week-end de violences inadmissibles. S’attaquer aux institutions, aux biens publics comme aux biens privés ne fera jamais avancer le débat.

Nous devons entendre, comprendre les revendications légitimes portées par certains, mais nous ne pouvons pas nous résoudre à ce que la violence soit la seule issue, la seule expression possible, la seule voie pour se faire entendre.

 

Depuis plus de trente ans, notre Pays avance, innove et se développe, mais trop souvent au profit de quelques-uns et au détriment du plus grand nombre.

Depuis trop longtemps, les pouvoirs qui se sont succédés n’ont pas écoutés, n’ont pas entendus, ne se sont pas souciés de la justice, de l’égalité, de l’émancipation de chacun.

Aujourd’hui, nous récoltons les fruits d’une financiarisation de toutes nos politiques publiques qui n’ont à aucun moment tenu compte que l’humain doit toujours être plus important que le profit, la finance, le résultat comptable.

Je suis convaincu qu’aujourd’hui, chacun d’entre nous, simple citoyen, responsable associatif ou politique, élu local ou national, nous devons nous hisser à la hauteur de notre responsabilité pour réfléchir, débattre et dessiner l’avenir de notre Pays.

Il est temps qu’au-delà des différences de pensée politique, nous commencions à nous écouter, nous entendre et échanger dans l’intérêt d’un retour à la cohésion nationale et pour préparer l’avenir de nos enfants.

Un avenir commun est possible, mais chacun devra faire un effort, comprendre l’autre et accepter de construire un projet commun où personne n’est abandonné au bord du chemin.

Il est devenu urgent que la France qui réussit et la France qui souffre se parlent, se comprennent et partagent un avenir commun.

 

Sur nos territoires, nous sommes capables de construire cette société à la fois ambitieuse et solidaire.

C’est pourquoi, l’Etat doit aller plus loin dans la décentralisation et arrêter d’inventer des politiques uniformes et inadaptées depuis Paris. L’intelligence des territoires, leur énergie, leur proximité avec les citoyens, doivent nous permettre de bâtir des projets qui sont en phase avec les attentes de nos populations.

Mais pour cela, il faut bannir les ambitions personnelles, les guerres d’ego, les stratégies individuelles stériles. Le consensus, le collectif, le partage et la tolérance doivent guider nos engagements.

A ma place, je me battrai pour toujours privilégier l’intérêt du plus grand nombre, l’accompagnement des plus fragiles sans faillir sur l’ambition d’offrir une planète plus propre, un territoire plus ambitieux pour son développement, mais toujours aussi solidaire.

Parions sur nos territoires !

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